« Poussières d’étoiles », le premier roman de Serge

À Montmartre, quartier-monde où les vies se croisent et s’observent, Serge installe le décor de « Poussières célestes », son tout premier roman (Editions Vérone). Un récit choral sensible, traversé par une question contemporaine essentielle : comment préserver le lien humain à l’heure où les écrans envahissent nos existences ?

Dans ce roman, chaque personnage devient une poussière en suspension, révélant peu à peu une vie de quartier que l’on croyait endormie. Derrière le comptoir d’un restaurant, les gestes du quotidien réveillent des histoires, des silences et des rencontres presque miraculeuses. Les dialogues, écrits comme au théâtre, insufflent un rythme vivant à la narration et donnent au texte une dimension très incarnée.

Musicien de formation, Serge ne se contente pas d’écrire : il prolonge l’univers de « Poussières célestes » par une bande originale au piano, composée spécialement pour le livre et disponible sous le même nom. Une démarche rare, où littérature et musique dialoguent pour accompagner la lecture d’une atmosphère mélancolique et lumineuse à la fois.

Né en banlieue bordelaise, passé par le conservatoire, la publicité puis le théâtre — notamment avec « Turbulences » au Théâtre du Gymnase — Serge signe ici une œuvre profondément humaine, attentive aux détails, aux mots échangés et à ceux que l’on ne dit plus. « Poussières célestes » s’impose comme un roman sur la résistance douce, celle qui passe par l’écoute, la présence et la poésie du quotidien.

Porté par une écriture sensible et une atmosphère singulière, « Poussières célestes » est un roman à découvrir et à faire découvrir. Un livre que l’on conseille facilement, pour son humanité, sa douceur et sa manière de remettre l’essentiel au cœur du quotidien.