Michael Malarkey était de retour à Paris pour une cession exclusive de l’écoute de son album « Mongrels » et d’un showcase. Nous sommes une nouvelle fois partis à sa rencontre pour qu’il nous en dise plus sur cet opus.
JustMusic.fr : Comment vas-tu depuis la dernière fois ? Es-tu content d’être de retour à Paris ?
Michael Malarkey : Absolument (il répond en français) ! Je suis toujours ravie de revenir à Paris et en France en général. C’est une chance pour moi d’être ici et de pouvoir améliorer mon français (sourire). Mes fans ici sont extraordinaires et j’adore me produire chez vous. Les gens sont passionnés de musique, des artistes et ils ont une bonne attitude.
JustMusic.fr : Ton album sortira dans quelques mois. Peux-tu m’expliquer le sens du titre « Mongrels » ?
Michael Malarkey : Ce mot est utilisé pour définir les chiens qui sont croisés. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles j’ai choisi d’appeler mon album « Mongrels ». Je suis moi-même né au Liban, j’ai grandi aux Etats-Unis, mon père est Irlandais /Américain, et ma mère est libanaise/Italienne. Je me suis inspiré de toutes mes cultures pour ma musique. Les « Mongrels » viennent de plusieurs endroits différents donc ils n’arrivent pas à se sentir vraiment chez eux lorsqu’ils sont quelque part. Dans ma vie j’ai toujours ressenti ça aussi, mais le fait d’être un nomade est finalement une force pour moi et c’est ça qui a fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. C’est une sorte de combat que j’exprime à travers les chansons de l’album, mais au final ça se termine bien avec beaucoup de paix.
JustMusic.fr : Ton album est assez sombre; donc, peux-tu décrire l’univers du disque ?
Michael Malarkey : Comme je t’ai expliqué pour le terme « Mongrels », cet album est tout de même assez éclectique. C’est vrai qu’il est sombre mais on retrouve plusieurs styles différents comme de la country, de la pop des années 60’s, des sons irlandais… J’ai tenu à mettre tous les styles qui définissent ma vie et mon histoire.
JustMusic.fr : Combien de temps as-tu mis pour réaliser ton album ?
Michael Malarkey : C’était beaucoup de travail car j’étais aussi en tournage pour « The vampire diaries ». La saison était courte et on a terminé en février. Le souci était qu’on voulait aussi que l’album soit prêt pour février (sourire). Je ne me suis donc pas arrêté, j’ai même travaillé pendant le week-end et lorsque j’avais des jours de repos. Finalement on a pu terminé dans les temps et j’ai pu faire tout ce que je souhaitais pour cet album. Je suis très content du résultat et de l’équipe qui était avec moi pour le réaliser.
JustMusic.fr : Ton précédent single s’appelle « Scars »; donc, quelle est la pire cicatrice de ta vie ?
Michael Malarkey : C’est une bonne question (sourire). Je ne peux pas choisir quelque chose en particulier que je caractériserais de cicatrice car on en rencontre quotidiennement sans vraiment savoir d’où ça vient. Mais la chanson dit que peu importe les choses difficiles que l’on vit, il faut faire avec et se relever pour aller de l’avant.
JustMusic.fr : Peux-tu m’expliquer le titre « My history will be the death of me » ?
Michael Malarkey : Cette chanson est la première du disque. Il faut qu’on prenne le temps de méditer sur le déroulement de nos vies et d’analyser ce qu’il se passe. Si on ne le fait pas et qu’on se laisse aller, cela peut nous tuer. C’est une image et c’est ce que je voulais exprimer avec cette chanson.
JustMusic.fr : Pourquoi dis-tu « Love will kill us all » ?
Michael Malarkey : J’ai voulu mettre l’amour et la mort en contraste car ça pouvait être fun. Je dis que peu importe ce qu’il se passe, je suis toujours là et même si c’est l’amour qui me tue, je me battrai. J’ai aimé cette dualité (sourire).
JustMusic.fr : Hier, tu étais à Londres; alors, comment ont réagi tes fans après l’écoute de l’album ?
Michael Malarkey : J’ai eu de bons retours et ils ont aimé mes chansons. Je pense qu’ils ont été choqués par l’éclectisme mais qu’ils ont dû se dire que je pouvais faire beaucoup de styles. Ils ont dû aussi être étonnés de les découvrir en version acoustique car c’est un peu différent des versions du disque. En général, ils sont satisfaits donc c’est le plus important et ça me fait plaisir (sourire).
JustMusic.fr : Tous tes concerts à Paris sont complets; alors, que nous réserves-tu pour ce soir ?
Michael Malarkey : Ça va être un show différent car c’est une expérience exclusive pour les fans. Je vais faire écouter quelques titres de l’album et leur expliquer comment ils ont été créés. C’est cool car je vais pouvoir voir leurs réactions en direct. Je trouve que c’est important de faire découvrir au public des chansons en avant-première et de pouvoir en discuter avec lui. A la fin, je vais interpréter 5 ou 6 titres à la guitare pour les remercier de leur présence.
JustMusic.fr : Quand reviendras-tu à Paris ?
Michael Malarkey : Je vais revenir fin juin pour une convention et je pense que je vais en profiter pour faire quelques surprises pour mes fans (sourire).
JustMusic.fr : Pour terminer, peux-tu leur adresser un message ?
Michael Malarkey : J’ai une très bonne connexion avec la France. A chaque venue, je revois toujours les mêmes personnes et j’en découvre des nouvelles. Dans la rue les gens viennent me voir pour me dire bonjour et prendre des photos. J’accepte toujours de prendre du temps pour eux, mais quand je ne peux pas car je suis pressé, ça me fait mal au coeur. J’adore Paris, les gens, la culture, la langue, la nourriture, le café et les cocktails (sourire). Merci également à toi car c’est toujours un plaisir de te voir (sourire).