Geoffrey Le Goaziou nous a donné rendez-vous la veille de son concert à la Boule Noire. N’hésitez pas à découvrir cet artiste très talentueux !
JustMusic.fr : Pour commencer, peux-tu me dire pourquoi et quand tu as commencé la musique ?
Geoffrey Le Goaziou : Je m’appelle Geoffrey Le Goaziou et j’ai commencé la musique à 12 ans pour jouer avec un ami qui faisait de la batterie. J’ai donc appris la guitare et j’ai commencé à jouer vers 16/17 ans. A 18 ans j’ai écrit les premières chansons et fait mes premiers concerts.
JustMusic.fr : Pourquoi fais-tu de la folk ?
Geoffrey Le Goaziou : C’est la première musique qui m’a parlé et la seule qui m’a toujours parlé pour sa douceur. J’aime ce côté intimiste, cru et simple de la folk (sourire).
JustMusic.fr : Tu es membre du collectif Folk Forty Four et chanteur, compositeur et guitariste du groupe Ämelast. Peux-tu me présenter ces deux projets ?
Geoffrey Le Goaziou : Folk Forty Four est un collectif que j’ai rejoint l’année dernière par le biais de Cécile Lacharme qui est une violoncelliste dans pas mal de projets. A la base, c’était pour rencontrer des gens qui aiment la même musique que moi où j’habite à Nantes. Je me suis beaucoup investi et on a joué dans plusieurs festivals : » Folk and tree » et » Folk station festival « .
Ämelast était un projet solo à la base et puis j’ai rencontré des amis au Conservatoire de Nantes, et c’est devenu un groupe. On a commencé à faire des concerts en 2019 et on prépare notre premier album. Je développe tout ça en parallèle de mon projet en solo.
JustMusic.fr : En effet, tu as sorti ton premier single « Bili » en novembre dernier, une chanson qui évoque l’acceptation de se confronter à ses peurs afin de réussir à avancer et se surpasser. Ça veut dire quoi « Bili » et comment est né ce titre ?
Geoffrey Le Goaziou : J’ai commencé à chanter et le nom est sorti par hasard. Je l’ai choisi pour titre mais c’est purement arbitraire. Comme j’utilise l’anglais ça peut notamment être un petit surnom, et il est facile de s’y identifier. C’est un prénom très commun (sourire).
JustMusic.fr : Ton deuxième single « Shell » sera disponible le 11 février. C’est une ode aux souvenirs enfouis et à la manière de se les remémorer. Peux-tu me dire quelques mots sur ce titre ?
Geoffrey Le Goaziou : En effet, « Shell » évoque le thème du souvenir dans un sens large. Ça parle de l’océan, car j’y passais mes vacances quand j’étais enfant et ce sont d’excellents souvenirs. J’ai vu le rapprochement après avoir regardé le clip et je me suis rendu compte que c’était lié. Je ne l’ai pas fait exprès car c’est venu naturellement – comme quoi l’inconscient est assez fort (sourire). Ce sont des souvenirs très enfouis en moi qui ont refait surface sous la forme d’une chanson. Je suis né à Paris et quand je me balade ici, ça fait remonter pleins de choses également (sourire).
JustMusic.fr : Pourquoi ne chantes-tu qu’en anglais ?
Geoffrey Le Goaziou : Ça vient de mes influences qui sont principalement anglophones. Je n’ai pas de culture musicale française et je me suis dirigé vers l’anglais dès le début. Ce n’est pas par choix mais par défaut, car la musique que j’aime sonne en anglais (sourire).
JustMusic.fr : Ton premier album « Somewhere quiet » sortira le 22 avril 2022. Je veux tout savoir…
Geoffrey Le Goaziou : Le disque s’appelle comme ça car ça part d’une chanson éponyme. C’est la recherche de sa zone de bien être et de sa bulle de confort. A partir de ça j’ai abordé le souvenir, l’acceptation, le quotidien, la vie et les choses simples. J’essaie de traiter ses thèmes de manière neutre sans donner un jugement. Je l’ai produit tout seul avec un ami qui s’appelle Quentin Le Gorrec. L’hiver dernier je suis parti dans les Pyrénées pour finir les voix et ensuite je suis retourné à Nantes pour tout terminer avec des amis. L’album s’est construit de façon décousue sur un an et c’est pour ça qu’on n’a pas le même son, ainsi que la même émotion. Pour le titre « This boy » je suis parti enregistrer dans un garage souterrain pour retrouver une réserve particulière que j’avais trouvé dans une chapelle l’été dernier. Je suis allé loin des studios pour garder ce côté intimiste qui est loin des standards. J’aime quand il y a de l’imperfection et ce côté humain (sourire).
JustMusic.fr : Que nous prépares-tu pour ton concert en première partie de Sweet Gum Tree, demain à la Boule Noire ?
Geoffrey Le Goaziou : Je serai avec ma guitare car je reste dans la simplicité. J’ai voulu garder ce côté direct sans séquences, juste ma guitare et ma voix pure (sourire). Je vais sans doute jouer une chanson que je viens de composer et que je n’ai jamais joué en live. Ce sera moi sans artifices (sourire).
JustMusic.fr : Est-ce qu’il y aura d’autres dates ?
Geoffrey Le Goaziou : Je vais jouer à La Roche-sur-Yon vers chez moi avant Peter Von Poehl au Fuzz’Yon. Ensuite je serai au Pannonica, qui présente des artistes de jazz et des artistes émergents. Il y aussi le festival Folk en scènes à Saint-Nazaire, dans des bars et cet été je vais jouer dans des refuges dans les Alpes.
JustMusic.fr : Comme tu es auteur/compositeur quel est le titre d’un autre artiste que tu aurais aimé écrire ?
Geoffrey Le Goaziou : « A song for a lover of long ago » de Justin Vernon.
JustMusic.fr : Pour finir, que peux-tu ajouter pour donner envie au public de découvrir ton univers ?
Geoffrey Le Goaziou : S’ils ont besoin de douceur, d’apaisement et de simplicité il faut écouter ma musique (sourire). Ça marche bien en live et ce sont les retours que j’ai, il y a comme une détente générale, un bien être après mes concerts. Ils peuvent aussi m’écouter pendant leur thé du dimanche, après une grosse soirée du samedi soir. Écoutez-moi si vous voulez vous reposer (sourire).