Lady Gaga à l’Accor Arena : Nous y étions !

Hier soir, Lady Gaga a enflammé l’Accor Arena pour la première des quatre dates parisiennes de sa tournée mondiale « The Mayhem ball » (Live Nation). Quatre soirs affichés complet depuis des mois, tant les Little Monsters — fidèles et fébriles — attendaient ce retour avec impatience. Et on peut dire que la Mother Monster n’a pas déçu : plus qu’un concert, c’est une expérience sensorielle, émotionnelle et théâtrale à laquelle nous avons assisté.

Divisé en quatre actes puissants et un final en apothéose, « The Mayhem ball » nous embarque dès les premières notes dans une saga sonore et visuelle digne d’un opéra moderne. Deux reines s’affrontent sur un échiquier géant : l’une blanche, l’autre rouge. Le bien face au mal, l’ombre contre la lumière. Dès les premières images, le ton est donné : « The Mayhem ball » sera un duel spectaculaire et d’une intensité rare.

Act I : « Of velvet and vice » :
La soirée s’ouvre avec « Bloody Mary » revisitée en version opératique, glaçante mais sublime. Une entrée en matière qui installe d’emblée une atmosphère gothique et théâtrale. Enchaînement parfait avec « Judas », « Aura » et « Scheiße », magnifiés par des intros orchestrales et une mise en scène ultra millimétrée. L’impression d’assister à un opéra futuriste, porté par une Gaga impériale, guitare à la main sur « Garden of eden ».

Act II : « And she fell into a gothic dream » :
Les choses se font plus sombres et introspectives. « Paparazzi » prend des airs de confession, tout comme « LoveGame » ou « Alejandro » — toutes réarrangées dans une dimension plus dramatique. « The beast » confirme une Gaga diva rock, monstrueuse et vulnérable à la fois.

Act III : « The beautiful nightmare that knows her name » :
Ça vibre, ça danse, ça explose. « Killah », « Zombieboy », « LoveDrug » : tout est électrique, chorégraphié au millimètre près, avec ce grain de folie que seule Gaga peut apporter. On chante, on crie, on danse, on perd pied. « Applause », « Just dance » et « Wake her up! » remettent tout le monde debout.

Act IV : « Every chessboard has two Queens » :
Moment suspendu. Assise au piano, Lady Gaga revient à l’essentiel. « Born this way » puis « Million reasons » accompagnée d’extraits de Giorgio Moroder, avant de frôler la grâce sur une version déchirante de « Shallow ». Quand la salle entière entonne le refrain, l’émotion est à son comble.
Le public aura aussi droit à « Always remember us this way” et une version piano de « The edge of glory » à laquelle il est difficile de ne pas verser une larme.

Le final, « Bad romance » en version étourdissante, puis un dernier souffle avec « How bad do U want me » et « Is that alright? » qui résonne comme une déclaration d’amour à ses fans. Standing ovation méritée, tous debout, totalement possédés. Même Brigitte Macron était présente hier soir pour cette grande messe pop — preuve s’il en fallait que Lady Gaga est devenue une figure majeure de la culture internationale.

Fidèle à elle-même, Gaga est descendu dans la fosse pour rejoindre ses Little Monsters, serrer des mains, échanger des regards, des larmes et des rires. Cette proximité sincère et vibrante crée une véritable union entre l’artiste et son public — une communion intense où chaque voix, chaque geste semble ne faire qu’un.

Pour les fans qui n’ont pas eu la chance d’assister à la première hier soir à l’Accor Arena, pas de panique : Lady Gaga est de retour ce soir, ainsi que les 20 et 22 novembre !

Pour revoir le clip de « Abracadabra » :

Voici la setlist :

Acte I : Of velvet and vice
Bloody Mary (operatic)
Abracadabra
Judas
Aura
Scheiße
Garden of Eden
Poker face
Abracadabra (Gesaffelstein remix)
Acte II : And she fell into a gothic dream
Perfect celebrity
Disease
Paparazzi
Lovegame
Alejandro
The beast
Acte III : The beautiful nightmare that knows her name
Killah
Zombieboy
The dead dance
Lovedrug
Applause
Just dance
Wake her up!
Acte IV : Every chessboard has two queens
Shadow of a man
Kill for love
Summerboy
Born this way
Million reasons
Shallow
Die with a smile
Always remember us this way
The edge of glory
Vanish into you
Finale : Eternal aria of the monster heart
Bad romance
Encore
How bad do u want me
Is that alright?

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