Pour sa 22ᵉ édition, Rock en Seine a prouvé qu’il reste l’un des grands rendez-vous musicaux européens. Durant cinq jours, le Domaine national de Saint-Cloud a vibré au rythme de près de 90 concerts, entre monuments de la scène internationale et révélations promises à un bel avenir.
Cette année, les festivaliers ont eu droit à des moments uniques : la pop flamboyante de Chappell Roan en exclusivité française, le retour triomphal de Justice avec une scénographie vertigineuse, l’élégance électro de Jamie XX, les sortilèges nordiques d’Aurora, ou encore les improvisations déjantées de Marc Rebillet. Le festival a tenu ses promesses jusqu’au bout, concluant en beauté avec les guitares rugissantes de Fontaines D.C. et des Queens of the Stone Age au sommet de leur puissance.
Mais Rock en Seine ne se contente pas de ses têtes d’affiche. Le festival cultive aussi l’art de la découverte, en révélant des talents comme le guitariste prodige Mk.gee, l’univers captivant de La Lom ou l’audace intimiste de Gildaa. À leurs côtés, des groupes déjà bien installés tels que Khruangbin ou London Grammar ont apporté leur touche singulière, entre groove hypnotique et pop lyrique. Une alchimie réussie entre artistes confirmés et nouvelles voix, qui constitue l’ADN du festival.
Au-delà des concerts, Rock en Seine continue de se distinguer par son engagement : sensibilisation écologique, dispositifs d’accompagnement pour les jeunes talents (Club Avant Seine), débats citoyens et même un espace dédié aux familles. Une manière de rappeler que la musique peut aussi être un vecteur de société.
Quand les dernières notes se sont éteintes au Domaine de Saint-Cloud, une certitude demeurait : avec ses 150 000 festivaliers, Rock en Seine continue d’écrire sa propre histoire. Le rendez-vous est pris du 26 au 30 août 2026, où le public retrouvera cette même alchimie de sons et d’émotions.