Le très coloré Solal Roubine a répondu à nos questions concernant son premier EP éponyme !
JustMusic.fr : Pour commencer, comment as-tu rencontré la musique ?
Solal Roubine : Depuis l’enfance (sourire), mon père est chanteur. J’assistais aux répétitions, aux concerts… je le suivais partout. À la base je voulais juste être guitariste mais le chant est venu naturellement. À l’époque j’avais un groupe et on s’est dit que le chanteur allait être celui qui chantait le moins mal (rires), on s’est tous mis derrière le micro et j’ai été choisi. J’étais content d’être en front line, c’est comme ça que j’ai commencé à chanter.
JustMusic.fr : En 2019, tu arrives finaliste du prix « Ricard Live Music », tu en gardes quels souvenirs ?
Solal Roubine : C’était très chouette, j’ai adoré jouer au « Café de la Danse ». J’ai rencontré des supers musiciens qui travaillent aujourd’hui avec moi. Mon manager est mon guitariste et mon réal est mon claviériste.
JustMusic.fr : Tu viens de signer avec le label « PIAS » et tu sors ton premier EP, peux tu m’en dire quelques mots ?
Solal Roubine : J’ai commencé l’aventure avec « PIAS » en juillet dernier et on sort mon premier EP éponyme. Je suis super fier car ce sont des morceaux que j’ai écrit pendant la Covid. Il y a plein d’humeurs différentes. J’ai voulu raconter des passages de vie, par exemple, pour le single de l’EP « Une meuf comme toi », j’étais hyper triste et je me suis raccroché à la vie grâce à la rencontre d’une meuf. Et au final c’est devenu une chanson plus si triste que ça (sourire). C’est une bonne représentation de qui je suis.
JustMusic.fr : À l’occasion de la sortie de ton premier EP tu passes à la « Boule Noire » pour une release party, est-ce que tu appréhendes la scène ?
Solal Roubine : Non ça va (sourire), c’est mon public, ça va être des potes, de la famille et des gens qui kiffent le projet. Il y aura des petites surprises (sourire). C’est plus dur quand on se retrouve en première partie ou pour un concert avec un public qu’on ne connaît pas, ça peut être perturbant.
JustMusic.fr : Pourquoi on te qualifie de « clown sensible » ?
Solal Roubine : C’est un mot qui a été repris pas mal de fois qui vient du « Ricard Live Music », j’avais trouvé ça marrant. J’utilise souvent le second degré pour dédramatiser les choses.
JustMusic.fr : Ton single « La vie » s’est fait remarqué, quelle était ton inspiration ?
Solal Roubine : C’est marrant car c’est ce titre qui a fait démarrer le projet alors que pour le coup je ne m’y attendais pas du tout. Je l’ai écrit parce que j’ai eu des problèmes d’audition grave, j’ai annulé 2 dates juste avant la Covid, les gens ne s’en sont pas rendu compte. J’ai arrêté la musique pendant presque 1 an !
Je l’ai écrit vraiment dans un moment où t’as le seum, j’étais pas dans la réflexion mais dans les émotions et ça a touché les gens.
JustMusic.fr : Tu parles souvent des tracas de la vie quotidienne et de tes revers en amour, ce sont des sujets qui t’intéressent ?
Solal Roubine : J’ai l’impression que ma musique est fondue dans le décor. Je peux être inspiré par tout ce qui m’entoure, du coup ce sont des sujets qui m’attirent particulièrement.
JustMusic.fr : Quelles sont tes influences musicales ?
Solal Roubine : Je kiffe la soul des années 70, j’adore mettre ce côté un peu groovy dans mes morceaux. Théo le réal est au clavier, c’est lui qui apporte vraiment cette nouvelle touche, moi je suis plus centré sur les sons clairs de guitare. Pour l’EP j’ai énormément été inspiré par l’artiste néo-zélandaise Benee. C’est très indie pop, elle a une grande liberté dans sa musique et c’est ce que j’essaie d’avoir aussi. Vous verrez je me fais plaisir (sourire).
JustMusic.fr : Comment t’es venue l’idée de ton clip « On oublie tout » ?
Solal Roubine : Je voulais faire un truc un peu décalé, avec des déménageurs et un huissier. Le clip s’est vraiment fait chez moi, on a retourné l’appart pour faire en sorte qu’on voit quelque chose (sourire). Le caméraman était dans ma penderie ! Le making off est sur insta (rires).
JustMusic.fr : Tu prévois de refaire des concerts prochainement ?
Solal Roubine : Là je fais la « Boule Noire », mais je n’ai pas encore de tourneur, le projet vient juste de commencer. S’il y a des tourneurs c’est le moment nous sommes chauds ! (rires).
JustMusic.fr : Est-ce que l’album est pour bientôt ?
Solal Roubine : Plutôt un deuxième EP, je dois encore défendre celui qui vient de sortir. Je vais peut être sortir quelques singles entre temps.
JustMusic.fr : Pour finir, as-tu un message à adresser à ton public ?
Solal Roubine : Je ne vais pas m’arrêter de faire des bonnes chansons, restez connectés ça arrive (rires) !
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Interview réalisée par Constance GUIVARC’H