Hipsta a répondu à toutes nos questions concernant sa carrière et son nouvel EP « #1 » à découvrir au plus vite !
JustMusic.fr : Tu as commencé à 5 ans et tu as également pris des cours dans l’école de spectacle d’Alice Donna. Peux-tu me parler de ton parcours musical ?
Hipsta : Pour moi, c’était une évidence de me lancer dans la musique car c’est ma plus grande force ! Depuis que je suis petit, je sais que j’ai toujours voulu faire ça même si je ne viens pas d’une famille de musiciens. J’ai demandé à mes parents de faire du violon mais je ne sais pas pourquoi (sourire). Au conservatoire, il ne restait que de la place pour des cours de basson et je me souviens d’avoir tenu tête au directeur pour faire du violon. Tout est allé très vite et j’ai eu des facilités avec cet instrument. J’ai évolué pendant des années dans le classique et j’ai ressenti le besoin de créer avec toutes les bases que j’ai acquises.
J’étais au lycée Aristide Briand de Saint-Nazaire et j’ai commencé à créer des spectacles musicaux et ça m’a ouvert à la musique actuelle que je ne connaissais pas vraiment. Ma prof de musique avait créé le collectif « Les irréductibles » et il existe toujours. On y faisait des reprises, des compositions, du théâtre pour terminer avec le traditionnel spectacle de fin d’année. J’étais très investi au lieu d’aller en cours (rires).
Tout ça m’a donné envie de venir à Paris et je suis donc allé au cours d’Alice Donna qui a notamment composé « Je suis malade » pour Serge Lama. Je me suis mis à composer pour d’autres et je suis devenu multi-instrumentiste. Après deux ans, j’ai rencontré une éditrice qui m’a fait rencontrer Jenifer.
JustMusic.fr : En effet, tu as composé pour Jenifer et qui d’autres ?
Hipsta : J’ai fais deux titres pour elle pour son deuxième album « Le passage ». J’ai pu découvrir le monde de l’industrie musicale et je n’avais que 20 ans. J’ai ensuite rencontré Christophe Willem, on a commencé à travailler ensemble mais malheureusement, les chansons n’ont pas été gardées.
Même si c’était super, je ne me suis pas retrouvé dans la beauté de la création car j’étais comme une petite fourmi qui répondait à des cahiers des charges. J’ai décidé de tout arrêter pour repartir dans un monde de la musique plus indépendant. Je n’ai plus composé mais j’ai accompagné pas mal de groupes en tournée. Avec Fantôme, nous avons participé à un concert de soutien pour la Grèce au stade Kallimármaro devant 50 000 personnes. Là, j’avais l’impression d’être utile et j’ai préféré vivre des choses fortes que d’écrire des tonnes de titres à la chaîne.
J’ai alors retrouvé l’envie de composer et de travailler sur mon propre projet.
JustMusic.fr : C’est donc comme ça qu’est arrivé « Hipsta » et tu as auto-produit l’EP « Kill my hipsta ». Quel bilan peux-tu me faire de ce premier essai ?
Hipsta : J’étais seul à la manette de ce projet puis j’ai été repéré par Louis Arlette qui était l’ingénieur du son de -M- et j’ai commencé à travailler avec lui. On a fini par être 3, puis 4 et on a terminé à 5. Ce premier EP est donc sorti et Steve, des Shaka Ponk, nous a laissé un message pour qu’on lui envoie nos chansons. 15 jours après les Shaka Ponk nous ont demandé de faire leur première partie et c’était incroyable de jouer devant 7000 personnes ! Nous sommes vraiment très satisfaits de ce premier EP et de tout ce qu’il s’est passé par la suite (sourire).
JustMusic.fr : Le nouvel EP « #1 » vient de sortir alors peux-tu me le présenter ?
Hipsta : Après tout ça, nous sommes maintenant très proches des Shaka Ponk, notamment de Steve qui aime beaucoup mon travail. Comme notre ingénieur du son est parti, il a voulu bosser avec nous. On avait envie de quelque chose de plus pop et plus produit, nous avons également eu envie de réduire l’équipe car à l’époque j’étais le capitaine de quelque chose de trop grand pour moi.
On a donc commencé à travailler sur des nouveaux titres et j’avais envie de parler du monde qui nous entoure que je ne comprends pas sur plusieurs points. Les premiers morceaux sont nés et cet EP est le point de départ d’un puzzle qu’on est en train de construire. C’est comme une maison et cet EP en est la première pierre.
JustMusic.fr : C’est pour ça qu’un autre EP sortira en octobre et l’album en février 2020. Où en êtes-vous ?
Hipsta : Nous sommes en train de tout finaliser et je sors justement du studio des Shaka Ponk. Je suis très flatté de pouvoir y travailler car je crois que c’est la première fois qu’ils font ça. On avance tranquillement et on est aussi en train de travailler sur les clips à venir.
Je trouve qu’on n’a pas assez le temps et je veux le prendre pour développer ma petite maison (sourire).
JustMusic.fr : Il sera comment cet album ?
Hipsta : Entre pop et électro avec ce qu’on a commencé à présenter dans le premier EP. On va aussi passer au français car j’ai de plus en plus envie de dire des choses et j’estime qu’un artiste doit être engagé. Il faut toujours être lisse pour ne pas choquer mais je pense qu’on doit défendre nos convictions et partager nos ressentiments. L’anglais reste quand même une barrière pour un artiste français donc tout est en construction.
JustMusic.fr : Que peux-tu ajouter pour donner envie au public de venir à votre release party le 24 mai au 1999 à Paris ?
Hipsta : J’espère qu’ils vont écouter l’EP et si ça leur plaît alors il faut qu’ils viennent nous voir (sourire). Il y aura des surprises et nos parrains de coeurs seront sans doute dans le coin. C’est cool si le public vient nous écouter en live et qu’il soit le spectateur de la naissance de ce projet pour pouvoir voir son évolution (sourire).