INTERVIEW : Rencontre avec Luke Anger

Luke Anger vient de sortir son nouveau single « Alone ». Son deuxième album « Orange » suivra, alors n’hésitez pas à découvrir cet artiste au plus vite !

JustMusic.fr : Tu as commencé ta carrière dans le groupe « Birdy Hunt » et tu as ensuite été musicien pour différents artistes comme Joseph Chedid et Crayon. Peux-tu me raconter tes débuts ?

Luke Anger : J’ai commencé à faire de la musique quand j’étais ado dans des groupes de rock. Celui qui a duré le plus longtemps est « Birdy Hunt », un groupe que j’ai monté avec un pote et nous sommes tous devenus de très bons amis au fil du temps. J’y suis resté 7 ans et j’ai ensuite fait une pause pendant un an et demi pour me consacrer à produire de la musique pour l’image. J’ai ensuite repris en tant que musicien pour Joseph et Crayon, des artistes que j’avais déjà rencontrés et ça s’est fait naturellement. C’était très chouette, puis j’ai décidé de faire mon propre projet qui a mis du temps, car j’attendais d’être vraiment prêt et d’en avoir un réel envie.

JustMusic.fr : Qu’est-ce qui t’as poussé à te lancer dans la musique ?

Luke Anger : Depuis mon enfance j’ai commencé à jouer du piano et de la guitare. Je me suis toujours senti attiré par ça et c’était une évidence pour moi (sourire).

JustMusic.fr : Qu’as-tu appris en étant dans des groupes et en jouant pour d’autres artistes ?

Luke Anger : Ce sont deux choses très différentes. Être dans un groupe c’est comme être en couple, c’est intense et très chouette mais faut apprendre à gérer les relations avec les autres. Être musicien est une chose très interessante car tu apprends à servir un projet, en trouvant sa place. J’aime beaucoup ça et d’ailleurs je continue toujours d’accompagner Joseph sur scène. J’ai appris plein de choses qui m’aident pour mon projet personnel (sourire).

JustMusic.fr : Tu as sorti ton premier album éponyme en mai 2020 et il a rencontré un joli succès. Peux-tu me faire un bilan de ce premier opus ?

Luke Anger : C’étaient les premières pierres et j’y suis allé petit-a-petit en sortant des singles. J’ai appris à défendre mon projet en faisant les choses du mieux que je pouvais. Je n’avais pas d’attentes particulières et ça s’est assez bien passé. J’en suis plutôt content, ça m’a donné envie de faire le deuxième et je développe désormais mon label avec d’autres artistes.

JustMusic.fr : Beaucoup d’artistes veulent signer en maison de disques alors pourquoi as-tu créé ton label ?

Luke Anger : C’était pendant le deuxième confinement. Comme c’est compliqué de défendre son projet, je me suis demandé si j’allais refaire comme pour le premier album ou si j’allais chercher une signature quelque part. Est-ce que j’avais encore la force de le faire pour moi ? Mais j’avais cette envie de le faire pour d’autres pour les aider. Être signer en maison de disques peut être plus dur car il y a d’autres artistes que de créer son propre label où tu peux avoir plus d’énergie pour faire les choses.

JustMusic.fr : Ton deuxième album « Orange » sera disponible au printemps. Est-ce qu’il sera différent du premier excepté que tu chantes plus en anglais ? Et avec qui as-tu travaillé ?

Luke Anger : Sur le premier il y avait un titre en anglais et cette fois on va dire qu’un tiers des chansons est dans cette langue. Au niveau du son, je pense que je suis allé dans des endroits que je n’avais pas encore exploité pour le précédent. Je trouve qu’un album est comme une photo d’une période de création et ce n’était forcément pas la même cette fois vu qu’on était en plein confinement. J’étais dans mon home studio et j’ai travaillé pendant cette période étrange qu’on vient de vivre.

JustMusic.fr : Pourquoi « Orange » ?

Luke Anger : Il y a un titre qui porte ce nom et qui parle de cette transition, quelque chose d’absurde mais qui va essayer de décoller comme une fusée pour symboliser l’espoir. L’orange symbolise pour moi la couleur de la lumière naissante, comme une aurore ou un couché de soleil. C’est une entrée vers une nouvelle ère, la naissance de quelque chose.

JustMusic.fr : Peux-tu me présenter les premiers extraits ?

Luke Anger : « DGSE » est un titre à part entière de l’album. C’est une petite histoire qui est un peu dans la torture, l’apprivoisement, la gestion de la colère et de la résilience. C’est une traduction de sentiments qui est lié à quelque chose de tendu donc la DGSE.

« Childish eyes » est le regard à travers les yeux d’un enfant. Ce titre place le point de départ, retrouver cette insouciance en vivant sans les choses qui peuvent nous torturer. Retrouver cette pureté qu’un enfant peut avoir.

JustMusic.fr : Le troisième extrait « Alone » est disponible depuis le 9 février…

Luke Anger : Ça parle du sentiment de solitude mais pas forcément à cause d’une rupture mais plutôt lié à l’ère à laquelle on vit. On vit dans un monde où tout va très vite et on peut accéder rapidement aux choses, donc elles perdent de leur valeur. Tout le monde peut se retrouver dans cette chanson, car on a tous une part de solitude en nous quelle que soit notre vie.

JustMusic.fr : Comment procèdes-tu quand tu écris un titre ?

Luke Anger : Je commence souvent par la musique, mais c’est très aléatoire. En général la période de création est très courte, je commence par faire du yaourt et tout se dessine assez rapidement. Ce qui prend du temps est l’approfondissement du morceau.

JustMusic.fr : Qu’écoutes-tu le plus en ce moment ?

Luke Anger : J’ai beaucoup écouté l’album de Wayne Snow, qui est sorti chez Roche Musique et qui est produit par Crayon. J’ai aussi adoré « Intro » de Muddy Monk et le clip en noir et blanc est super chouette !

JustMusic.fr : Que nous prépares-tu pour ton concert du 2 mars au Pop Up à Paris ?

Luke Anger : Je suis en pleine préparation donc rien n’est encore sûr. Je vous invite à venir pour tout découvrir le 2 mars et faire la fête avec nous (sourire). Walter Astral jouera également et ils sont excellents sur scène !

JustMusic.fr : Pour conclure, que peux-tu ajouter ?

Luke Anger : J’espère que l’album donnera du plaisir aux gens et qu’il leur permettra de s’évader. Je dirais aussi qu’il faut toujours rester optimiste, car ça nourrit l’espoir (sourire).

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