INTERVIEW : Rencontre avec BUL

Nous avons eu un coup de coeur sur le premier album de BUL. Nous avons donc décidé de vous présenter ce sympathique et talentueux groupe.

JustMusic.fr : Comment vous-êtes vous rencontrés et pourquoi avoir voulu faire de la musique ensemble ?

BUL : On s’est rencontrés sur un concours jeunes talents avec nos anciens groupes, mon frère et moi avions le nôtre et Quentin était dans un groupe concurrent. On a gagné le concours et quelques années plus tard, on cherchait un bassiste, Quentin cherchait un groupe donc on a tenté.
Ce qui nous a tout de suite lié, c’était la faim de faire de la scène !

JustMusic : Comment se sont passés vos débuts en tant que « Raqoons » et pourquoi « BUL » aujourd’hui ?

BUL : On a très vite fait un EP autoproduit et participé au Muzik’casting qui nous a permis de faire d’excellentes scènes (Olympia, Musilac et Foreztival entre autres), on a vite trouvé notre tourneur Green Piste Records, on a fait une centaine de dates en deux ans.
Au moment de faire notre deuxième CD, on s’est dit que notre changement d’esthétique était l’occasion d’un nouveau nom, histoire de faire peau neuve.

JustMusic.fr : Ce n’est pas dur de se retrouver entre frères (Téo et Etienne) et sinon pour toi (Quentin) d’être avec deux frères ?

BUL : C’est compliqué parce qu’il faut trouver sa place et oublier passif et passé pour avancer plus vite, on n’y arrive pas toujours, c’est toujours très passionné donc assez épuisant psychologiquement
Quentin : C’est une organisation ! Il faut savoir leur laisser une intimité fraternelle tout en étant présent dans le groupe. Un équilibre qu’il faut maintenir pour que BUL ne soit ni une usine, ni ne finisse comme Oasis !

JustMusic.fr : Comment travaillez-vous et qui fait quoi ?

BUL : C’est moi (Téo batteur/chanteur) qui compose la première maquette (mélodie, structures et ambiances) puis mon frère (Etienne le guitariste) vient me filer un coup de main pour épurer ou ajouter des idées en fonction des chansons, ensuite il travaille une version mieux mixée et pour finir, on présente ça à notre directeur artistique qui va avoir un avis plus distant et qui va pouvoir faire un vrai ménage. Quentin lui s’occupe de la partie scène notamment.

JustMusic.fr : Vous avez sorti votre premier album « Simon » le 13 novembre dernier. C’est une période très difficile pour les artistes et ça l’est encore plus pour des artistes en développement, pourquoi n’avoir pas repousser cette sortie ?

BUL : Repousser n’aurait servi à rien parce qu’on aurait sorti notre album en même temps que tout le monde.
C’est une période assez compliquée surtout pour nous qui sommes des artistes de scène avant tout.

JustMusic.fr : Pourquoi s’appelle-t-il « Simon » et avoir mis le visage d’une jeune femme sur la pochette ?

BUL : On l’a appelé « Simon » un peu comme notre premier enfant, ce nom vient du fait qu’on bosse avec beaucoup de Simon, notre Booker/manager, directeur artistique et ingé, son live s’appellent Simon.
Concernant la pochette, elle représente une muse en rapport aux textes de nos chansons.

JustMusic.fr : Comment s’est passée la création de ces 9 titres et quels sont les sujets dont vous vouliez parler ?

BUL : On parle globalement de relations amoureuses mais aussi un peu de misanthropie (Walk alone) et de la quête du succès (Paradise).

JustMusic.fr : On doit souvent vous le demander, mais pourquoi ne chantez-vous qu’en anglais ?

BUL : Ça vient, à la base, du fait qu’on a baigné dans une culture musicale anglo-saxonne avec mon frère, on écoutait U2 et The Police en boucle à la maison
Écrire en anglais, ça permet aussi de mettre un voile pudique sur nos textes.
On a aussi envie d’explorer les possibilités avec notre langue maternelle à terme.

JustMusic.fr : Vous aimez Led Zeppelin, Muse, Thérapie Taxi, Lomepal, Imagine Dragons, Bruno Mars… Et ce que vous faites n’a rien à voir… Qu’avez-vous puisé de vos influences musicales ?

BUL : Ha bon ? Merde alors (rires) !
On a puisé plus une philosophie de composition que de vraies influences sonores. On s’est dit qu’on ne voulait pas de barrières de composition, en travaillant avec notre directeur artistique, on lui a dit qu’il avait carte blanche pour proposer des choses nouvelles, du coup, on a exploré. Ça nous a permis de poser la base de nos prochains sons !

JustMusic.fr : Quels souvenirs gardez-vous de votre concert à l’Olympia, en première partie de Broken Back ?

BUL : Un rush d’adrénaline d’une violence extrême, ce genre de concert rend addict à la scène, on s’est dit qu’on ferait tout pour revivre ce genre de moments !

JustMusic.fr : Pour le moment les retours sont très positifs, mais que pouvez-vous ajjouter pour donner envie au public d’écouter votre album ?

BUL : C’est un album avec beaucoup d’influences mais avec un univers très personnel ! On ratisse large, ça plaît à beaucoup de gens différents et l’intérêt est aussi de venir nous découvrir en live. C’est pour ça qu’on fait de la musique, donc c’est là où on déploie nos ailes.

Retrouvez BUL sur Facebook et Instagram.