Avec « Sorhag (Le rossignol et le faucon) », André Manoukian explore une forme de douceur grave et suspendue.
Extrait de l’album « La sultane » et mis en images par Raphaël Frydman, le morceau s’inscrit dans la tradition des chants transmis pour apaiser, mais aussi pour raconter.
La voix singulière d’Arpi Alto, artiste arménienne à la tessiture profonde, traverse cette berceuse comme un murmure chargé d’histoire. Le chant évoque l’enfance confrontée au fracas du monde, quand le sommeil se fait rare et que la nuit devient un refuge fragile. Autour d’elle, les chœurs, façonnés par Simon Cochard et dirigés par Edwige Parat, enveloppent le récit d’une dimension presque rituelle, entre recueillement et émotion brute.
Voici la vidéo :
